Ruggle Gum Incorporate, un nom emprunté à je ne sais plus quel roman de philip K. Dick , peut-être Le Guérisseur de Cathédrale. Ce devait être le nom de la série. Le titre de l'histoire: Divine Wine, Le sang des dieux. le projet technique était assez ambitieux: réaliserles dessins directement au pinceau et gouache noire quitte à retoucher en grattant ou en recouvrant de blanc.
L'univers dans lequel vit Ruggle Gum est un espace clos, une monade spaciale dont on ne sort que pour les approvisionnements. Il est régi par les technofafs dans un ultra-libéralisme à l'objectivité et au réalisme très radical. Les hotes de ce petit paradis préférent d'ailleurs se suicider en détruisant le maximum d'installation plutôt que d'être précipité dans le vide spacial à l'expiration de leur crédit. Pratique peu appréciée par les autorités et dont découle l'instauration d'un Minimum de Richesse pour Autoriser une Liberté Elémentaire Le MRALE que les détenus en Prévention de Pauvreté, les PéPés, appellent le "RALE de Mort". Dans certains cas les PéPés peuvent être condamnés pour Déchéance Economique Personnelle aux travaux d'entretien et de production de base.
Dans cet univers sans pitié le commerce est féroce la publicité "accrocheuse": des automates qui une fois fixés sur un quidam ne le lachent qu'aprés avoir constater une transaction sur un des produits qu'ils vantent.
La seule manière de s'en débarrasser est un coup de le fusil de chasse ou ..
...les familiers: des animaux modifiés. En fait seuls les rats ont pu suivre les hommes dans cet espace (les mouches et les blattes aussi mais c'est une autre histoire). Par soucis de rentabilités ils ont été améliorés pour en faire des seconds: Celui de Ruggle Gum possède des cordes vocales et une queue en fibre de carbone.
Pour pouvoir continuer à vivre dans la cité R. Gum devra partir à la recherche d'un produit de contre-bande très précieux et durant ces aventures perdra une partie de son corps mais sera sauver par ceux-la même qu'il essaye de tromper.
L'histoire n'a jamais vraiment démarré. Juste deux ou trois bandes de trois vignettes dans lesquelles le héros apprenait qu'il était à la limite de la déchéance économique, rompait avec sa petite amie, et se faisait proposer un marché pas très honnète... il reste encore à composer les dialogues.
En fait en avançant dans les dessins la ligne s'alourdissait et la visée d'origine: avoir un trait aussi spontané, aérien et sinueux que celui de Jean-Claude Forest, se perdait complètement.
La propriété et les droits de ces dessins sont entièrement réservés par jean-michel soler. Aucune reproduction ou utilisation même fragmentaire n'est autorisée quel que soit le support.
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